Né en 1995 à Bordeaux, Shuichi a étudié au CNSM de Paris avec Roland Daugareil, puis à Berlin à la Barenboim Akademie avec Mihaela Martin et poursuit actuellement ses études à La Chapelle Reine Elisabeth dans la classe d’Augustin Dumay. Lauréat de nombreux concours (Postacchini, Lipizer, Mirecourt, Ginette Neveu, Kreisler, Markneukirchen), il reçoit en 2015 le prix « prince of Hessen » à la Kronberg Academy. Il a joué avec de nombreux orchestres tels que Avignon, Weimar, Nancy, Baden-Baden, Toulon, Bayonne, Pasdeloup, Bienne, Normandie et mène une carrière de chambriste en même temps où il est invité régulièrement dans les festivals comme la Roque d’Anthéron, les folles journées de Nantes et Tokyo, les vacances de Mr Haydn, Jeunes Talents, Deauville, La Baule, Radio France, Ozawa, Giverny, Palazetto Bru Zane à Venise, la Vézère, Villa Musica… On a pu l’entendre se produire avec des artistes reconnus, Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros, Lise Berthaud, Gérard Caussé, François Salque, Gary Hoffman Raphael Pidoux, Jean-Marx Philipps, Antoine Tamestit, Claire Desert, Itamar Golan, Miguel Da Silva, Pierre Foucheneret, Philippe Jaroussky pour n’en citer que quelques uns. Il a joué dans les plus belles salles européennes, comme la salle Pleyel, la cité de la musique, la salle Boulez de la Philharmonie de Paris, Konzerthaus de Vienne, la fondation Louis Vuitton, Bozar de Bruxelles, Victoria Hall de Genève, théâtre des Champs Elysées.
Shuichi est en résidence à la fondation Polignac, avec le trio Arnold.
Sa discographie comprend les sonate de Brahms et Schumann (Mirare), les quintettes et sextuors de Brahms (B-record), l’octuor de Schubert et Merlin (alpha), un disque de mélodies françaises avec Véronique Gens et l’ensemble Igiardini (alpha), récompensé par un choc classica, un diapason d’or, et nommé aux victoires de la musique classique, les trio à cordes de Beethoven (Mirare), récompensé d’un diapason d’or.
Il est soutenu par la fondation Safran, l’or du Rhin et la Banque Populaire. Il joue sur un magnifique violon de Carlos Tononi de 1710, généreusement prêté par la famille royale belge et La Chapelle Reine Elisabeth.